Le prix Sakharov pour la liberté de l'esprit, qui doit son nom au scientifique et dissident politique russe Andreï Sakharov, vise à rendre hommage aux personnes ou aux organisations qui s'efforcent de défendre les droits de l'homme, la démocratie et la liberté d'expression et luttent contre l'intolérance et l'oppression partout dans le monde. Créé en 1988, le prix est décerné chaque année par le Parlement européen lors d'une séance solennelle organisée à Strasbourg. En 2011, celui qui a incarné la figure emblématique de cette lutte contre l'intolérance, l'oppression, l'injustice, la corruption, la dictature, l'arbitraire, la torture, est ce jeune tunisien de 26 ans, Mohamad Bouazizi. En mettant fin à ses jours, il a réveillé la dignité bafouée des citoyens du monde arabe. Comme le battement d'aile d'un papillon peut provoquer un séisme, la mort de Mohamad Bouazizi n'a pas seulement changé le visage de son pays la Tunisie. Sa mort a enclenché  la roue de la liberté, de la dignité, des valeurs de justice et du respect des droits de l'Homme: La renaissance du monde arabe. Personne se saurait prévoir aujoud'hui ce qu'il adviendra, mais tout le monde sait parfaitement que demain ne sera plus jamais pareil. Il y aura toujours un avant et un aprés "la révolution du Jasmin" 2011.   

Mohamad Bouazizi mérite plus qu'une place ou une avenue en son nom dans son pays. Il mérite la pérennité de son nom. L'Europe lui doit plus que de simples déclarations frileuses, elle lui doit tout le respect et la dignité que revêt ce prix. 

Cette pétition a pour objectif de présenter un million de signatures au Parlement européen et demander que l'édition 2011 du prix Sakharov soit décerné à titre posthume à Mohamad Bouazizi.

 

 

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