Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les conseillers, Nous, citoyens d'Ottawa, vous demandons de bien vouloir modifier le réglement municipal concernant l'interdiction de posséder des animaux de ferme, afin que nous puissions élever un nombre limité de poules (pas de coqs) dans nos cours, à l'intérieur des limites de la ville. Nous pourrions ainsi produire, dans le respect de l'environnement, des oeufs délicieux, nutritifs et sains pour nos familles et, du même coup, faire connaître à nos enfants l'origine et la valeur des aliments que nous consommons. Il existe aucune preuve établissant un lien entre la maladie humaine et l'élevage de petites bandes de poules, a écrit le Dr David Waltner-Toews,vétérinaire,épémiologiste et professeur à l'Université de Guelph. Si nous ne permettons pas à des entrepreneurs urbains de s'adonner à la production d'aliments d'élevage, nous risquons de perdre un savoir-faire indispensable pour mieux surmonter les difficultés économiques, climatiques et environnementales des prochaines décennies, a-t-il ajouté. L'élevage de poules a toujours été permis dans bien des grandes villes des États-Unis, y compris New York. Des villes canadiennes telles que Vancouver rattrapent maintenant le temps perdu. Nous vous prions donc de nous autoriser, citoyens d'Ottawa, au même titre que des millions de citadins en Amérique du Nord, à produire des oeufs pour nos familles en gardant quelques poules dans nos cours.

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