Non à l'ingérence française à Madagascar
Les Malagasy sont ADULTES. N’acceptons plus une ingérence étrangère prédatrice et colonisatrice. Depuis la prise de pouvoir en Mars 2009 par des putschistes qualifiés récemment par l’ONU d’hommes sans qualités, ces putschistes menés par Andry Rajoelina ne respectent en rien la charte de Maputo issue des négociations dirigées par le GIC (Groupe International de Contact) sous l’égide de l’ONU et de la SADC, alors même que cette charte définit les grandes lignes pour permettre une transition neutre, consensuelle et inclusive à Madagascar. Cette transition souhaitée par la communauté internationale, et attendue par les Malagasy, devrait amener le pays vers la Paix sociale, le retour à la légalité, le retour du Président démocratiquement élu Marc Ravalomanana, et la mise en place rapide des élections. Les négociations qui se font à Addis Abebba 3-4-5 novembre 2009 doivent finaliser cette charte de Maputo et porte essentiellement sur la nomination du président de la Transition à Madagascar. Cependant sous la conduite de Mr Ablassé Ouedrago , le GIC a ostensiblement outrepassé ses directives et ses droits de simple consultant en acte exécutif (ce qui équivaut à un nouveau coup d’état), en annonçant à qui veut l’entendre que la présidence de la transition est attribuée à Andry Rajoelina. Cette déclaration de Mr Ablassé Ouedrago a par ailleurs été amplifiée au niveau de l’assemblée nationale française par la déclaration de Mr Joyandet en séance plénière. Il entérine ainsi la proposition des consultants du GIC comme un état acquis, alors que la nomination au poste de Président de la transition de Madagascar n’est pas encore faite. Le Président élu Marc Ravalomanana a cependant levé toute ambigüité sur la situation actuelle et a remis les acteurs à leur place. Il a vilipendé l’actuel dirigeant du GIC Mr Ablassé Ouedrago sur son incompétence à diriger les négociations et lui a bien signifié le rôle de la commission du GIC qui ne doit être que consultatif. C’est aux chefs de files des quatre mouvances de prendre les décisions. Cette mise au point a valu au président Marc Ravalomanana et sa mouvance les excuses de Mr Jean Ping. Il est clair que les médiateurs-amateurs qui ont avancé ces affirmations ne l’ont fait qu’en leurs noms propres et pas du tout au nom de la communauté internationale, et encore moins celui du GIC. Nous Malagasy, GTT international, Légalistes, Amis de Madagascar, gens de bonne volonté épris de Justice, d’Amour pour cette Terre de Madagascar et ses habitants clamons haut et fort : Que les négociateurs du GIC de doivent suivre les lignes directrices de la charte de Maputo signés par la mouvance du Président élu Marc RAVALOMANANA, la mouvance de l’ex Président Didier RATSIRAKA, la mouvance de l’ex Président ZAFY Albert et la mouvance du putschiste Andry RAJOELINA. Que les prisonniers politiques doivent être libérés immédiatement sans condition et que la libre expression d’opinion puisse se faire sans craindre des représailles Que la libre circulation des personnes doit être assurée pour tous. Qu’on ne doit jamais légitimer un coup d’état, et que toute personne se rendant coupable d’un tel crime doit répondre de ses actes devant la justice de Madagascar et devant la justice internationale, sans aucune prescription possible. Qu’une personne auteur d’un coup d’état soit bannie à vie de toute responsabilité politique publique, pour ne pas donner un mauvais exemple aux générations futures.
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