PCF Haut-Rhin 0

APPEL 68 : La gauche fait Front

120 people have signed this petition. Add your name now!
PCF Haut-Rhin 0 Comments
120 people have signed. Add your voice!
48%
Maxine K. signed just now
Adam B. signed just now

Construire la victoire d’une alternative politique de gauche Femmes et hommes engagés dans le monde du travail et de la culture, nous œuvrons au quotidien dans nos syndicats (CGT, CFDT, FSU UNSA…), dans nos associations plurielles, pour l’émancipation, le progrès social, la démocratie et la dignité des hommes dans une seule Humanité. Dans le monde libéral et inégal où nous sommes, l’oligarchie de l’argent roi piétine toutes les valeurs de la République. Elle impose au monde du travail son «talon de fer» et la violence d’une exploitation qui mutile les hommes et saccage la planète. Dans le contexte de la crise systémique du capitalisme globalisé, les politiques libérales mortifères appellent la création d’un modèle alternatif fondé sur une répartition plus juste des richesses, la revalorisation des services publics et l’approfondissement de la démocratie politique et sociale. Cette urgence humaine nous oblige et nous pousse aujourd’hui à un engagement public, collectif et actif afin de contribuer à la dynamique de changement incarnée par le Front de gauche, son candidat à l’élection présidentielle JL Mélenchon et les candidats et candidates aux élections législatives.
En effet, les prochaines élections présidentielles s’annoncent paradoxales : jamais –sans doute depuis la France de Vichy – dans le temps d’une présidence, la France n’a été autant malmenée, et pour autant il n’est pas acquis que les urnes chassent celui qui, pendant ces cinq dernières années, aura incarné et mené au pas de charge une politique aussi brutale de destruction sociale et économique, dépouillant la grande majorité des citoyens pour conforter les plus nantis, octroyant à ceux-ci des privilèges exorbitants, grâce notamment à une fiscalité férocement inégalitaire qui n’est pas sans rappeler celle d’Ancien Régime. Les deux dernières décennies avaient sacralisé l’entreprise, le quinquennat qui s’achève a d’entrée de jeu sanctifié la richesse, celle de quelques-uns, avec un rare cynisme, non sans flanquer au passage cette déification de l’argent, d’un discours moralisant, populiste, liberticide et aux relents fortement xénophobes. Le travail humain violenté par l’arme de destruction massive du chômage, les impératifs financiers du profit et des techniques de management inhumaines est aujourd’hui brimé, limité, précarisé, emprisonné dans la camisole de force imposée par la «concurrence, libre et non faussée» de traités européens qui organisent la lutte de tous contre tous et favorisent la domination des riches et les replis nationalistes. L’éducation, chevillée à la culture, toutes deux vecteurs essentiels d’émancipation individuelle et collective, ont particulièrement souffert dans la période, et se sont trouvées ensemble en première ligne de mire de la RGPP. Sans doute parce qu’elles sont conjointement suspectes, en raison de leurs capacités communes à éveiller les sensibilités et les intelligences du monde, d’engendrer le refus de voir se transformer la fête du vivant en cauchemar. Ce paradoxe, nous le devons à la droite au pouvoir depuis 10 ans, mais aussi aux renoncements de la «gauche de gouvernement» sociale et libérale, parce que monopolisée par un PS en perte d’identité et de sens, et aux désillusions qu’ils ont engendrées. Au moment où rien de neuf ne se fera sans faire tomber le «mur de l’argent», cela aussi doit être regardé avec lucidité et intelligence. Lucidité dans notre engagement à ouvrir une alternative majoritaire de progrès avec le Front de gauche car nous voulons briser la soumission aux lois des marchés financiers, préalable indispensable pour enrayer la mise à sac des vies humaines et de la planète. Intelligence aussi de ne pas répéter le passé en refusant les chèques en blanc d’ententes électorales prématurées que voudrait dicter un bipartisme sclérosant pour une démocratie digne de ce nom. Le Front de Gauche rompt aussi avec les isolements partisans, car il est de par sa nature même un rassemblement qui demande à être prolongé. Il ne peut que s’enrichir d’un élargissement à de nouvelles forces dans les seules limites du maintien de son horizon émancipateur. Attendre l’alternance de «gauche», c’est bien la moindre des choses. Mais nous serions impolis et amnésiques, si nous n’y participions pas pour construire la victoire d’une alternative politique de gauche quand «l’inaccompli bourdonne d’essentiel». Daniel Muringer, Artiste, Syndicaliste de la culture. Joseph Siméoni, Professeur agrégé d’histoire, Syndicaliste de l’éducation nationale. Je signe l'appel "La gauche fait Front" :
 

Links


Share for Success

Comment

120

Signatures