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Stop aux viols des droits humains au Virunga et Mont Hoyo (RDC).

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Chers représentants de l’assistance au développement de la République Démocratique du Congo et plus spécifiquement, en faveur de la gestion du Parc National des Virunga,


La gestion de la conservation du Parc National des Virunga (PNVi), réalisée par l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) et les organisations environnementales internationales (comme World Nature Fund, Société Zoologique de Francquefort et de Londres, Gorilla Organisation), est contestable. Au lieu d’une protection effective de la diversité biologique, considérée comme un aspect majeur du développement de la RDC, la gestion policière du parc a engendré la suppression des droits de l’homme (par des assassinats, des violations physiques et sexuelles, la destruction des maisons et des cultures, la taxation des ressources vitales, la migration forcée et des atteintes à la liberté d'expression) et l’impunité dans la région.

(à consulter sur http://voixdesvoisinsduparcvirunga.wordpress.com/violations-des-droits-humains/)

Par cette pétition, nous exigeons que les bailleurs internationaux prennent leur responsabilité et que l'assistance à la RDC prenne en compte les droits des communautés locales et autochtones autour du Parc National des Virungas et la forêt de Mont Hoyo.


Le support international à l’ICCN et ses partenaires, qui assument de façon officielle une approche de Conservation Communautaire, mène à l’insécurité systématique, la pauvreté et l’extinction des communautés autochtones et indigènes comme les Batwa et Bambuti « pygmées ».

Vue la superficie du parc (situé dans la région la plus densément peuplée du pays) et, dès lors, le nombre de personnes affectées par la gestion du parc, celle-ci porte « en elle » un facteur de migration important dans la région - déjà bouleversée par la guerre. Comme les différents niveaux administratifs de l’ICCN défendent son approche agressive et donne la libre main à l'impunité parmi leurs employés ; les bailleurs internationaux doivent prendre conscience de leur responsabilité. Une conservation durable par et pour les communautés locales – la Conservation Communautaire – est une option à soutenir. Des initiatives locales de conservation existent, et sont vitales pour une gestion équilibrée et durable de l'environnement.


Mais les acteurs de la conservation de la nature à l’Est de la République Démocratique du Congo continuent à profiter de l’instabilité régionale, pour contrôler d’une façon paramilitaire des terres riches en minéraux. Cette profitabilité se démontre également dans la Province Orientale, où l’ICCN s’est installé à partir de Décembre 2009 à annexer l’ancienne site touristique du Mont Hoyo au Parc National des Virunga. Cette annexion, en quelque forme ce soit, menacera les activités de survie des communautés des communautés Lese et Bambuti. Bien que Mont Hoyo était une site touristique importante à l'époque coloniale, la forêt de Mont Hoyo est restée jusqu'aujourd'hui sous la gérance autonome et durable de la population autochtone .

Sans aucun support international pendant les années de guerre active, la diversité biologique y a augmenté significativement bien que à l'actuel Parc National des Virunga– le grand récepteur des dons internationaux - celle-ci ait régressé.

Néanmoins, sans le consentement ni la prise d'information auprès des communautés locales et en l'absence d'une majeure partie de la population (déplacée dans des camps des réfugiés), l’ICCN et ses partenaires (Société Zoologique de Londres, World Conservation Society et Hope in Action) ont démarré leurs préparatifs à la délimitation d'une nouvelle aire protégée.


 

Une pétition réalisée localement (à voir sur http://voixdesvoisinsduparcvirunga.wordpress.com/opposition-a-mont-hoyo/), démontre que la population s'oppose à la gestion policière de leur forêt par l’ICCN et ses partenaires. A soutenir la survie d'un des derniers communautés des chasseurs – collecteurs du monde en symbiose avec leur forêt, les fonds internationaux doivent être injectés dans les communautés locales. Conscient de la richesse qu'ils habitent, et soutenu par des initiatives de génération des revenues alternatives mais réalistes, les communautés autochtones sur place sont la seule garantie à une conservation efficace.


Vue le Résolution des Nations Unies et les (motions aux) Résolutions de l’Union Européenne, plus spécifique 

PE Resolution du 21 Février 2008, qui condamne les violences sexuelles systématiques à l'Est de la République démocratique du Congo comme une crime de guerre, et,

PE Résolution du 18 Décembre 2009, sur les échecs de la protection de population civile contre les violations des droits humains et de la justice dans la République Démocratique du Congo,

Vue la Déclaration du Conseil de l'Europe et la Commission Européenne sur la situation dans la République Démocratique du Congo,

 

Vue les déclarations du Gouvernement Belge vis-à-vis de la situation des Droits de l’Homme dans la République Démocratique du Congo, et le Programme collective à l’éradication et la prévention des violences sexuelles contre des femmes, les jeunes et les enfants,

 

Vue la Conférence sur la Diversité Biologique dans la Coopération au Développement Européenne (2006) et la Convention sur la Diversité Biologique, qui garantissent l’accès aux ressources naturelles pour les communautés locales et indigènes.

 

 

Nous, signataires, exigeons des Gouvernements Belge et Européen, et autre bailleurs internationaux de la conservation du Parc National des Virunga:


 

D'imposer l'arrêt immédiat des violations des droits de l’homme par l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature vis-à-vis de la population riveraine du Parc National des Virungas,

 

De prendre immédiatement leur responsabilité comme acteur international majeur dans la région, par la révision des investissements agréés et par le lancement des projets de développement/conservation communautaire réels, des programmes de compensation et de punition judiciaire afin de rendre justice aux victimes de la gestion du Parc National des Virungas,

 

De forcer un arrêt à l'installation policière, non participative, des aires protégées et des exploitations/plantations privées sans garanties suffisantes pour la survie des communautés autochtones et locales,

 

De conditionner le financement des projets internationaux de conservation au respect général des droits de l’homme,

 

De supporter le développement durable et l’autonomie locale en finançant des initiatives de conservation indigènes et locales. Par exemple, faciliter la possibilité légale (instauré par le Code Forêt 2002) de créer des forêts communautaires, car ceci étant la façon la plus efficace et équitable de conserver la diversité biologique,

 

De reconsidérer la politique de la coopération au développement internationale avec pour but de garantir l’accès des communautés indigènes et traditionnels à leurs ressources naturelles et à leurs activités de subsistance.

 

    En attendant votre réaction active,

Recevez, messieurs, mesdames, l'assurance de notre considération distinguée,




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